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  • Mathilde Boileau

FAUT QUE JE VOUS RACONTE...


Je vous invite à regarder de nouveau ce ralenti à la fin de la lecture de l'article, et vous comprendrez que j'étais dans un univers parallèle quand j'ai fait ce que j'ai fait. Heureusement, depuis j'ai remis un de mes deux pieds sur terre. Merci la raison.

 

FAUT QUE JE VOUS RACONTE...

Il m'est arrivé une de ces histoires qui changent une vie. La mienne en l'occurrence.

Je me rendais sur Nantes le mardi 30 octobre, à une rencontre avec Julien Vidal qui était l’invité de La Librairie Durance pour présenter son livre « Le Changement ça commence par moi ». Sa thématique me touche sans vraiment saisir pourquoi. Je trouve que ça sonne bien. J'ai envie de croire que je peux faire changer les gens en me changeant moi-même.


En roulant vers Nantes ce jour-là, je cristallise toute cette positivité dans mon esprit. Je songe à ma prochaine destination : Rome. Je pense au Vatican qui m'appelle, à ses rues pavées, à ses basiliques magnifiques, à l'accent italien chantant, aux rencontres merveilleuses que je vais faire.


En arrivant sur le rond-point de Machecoul, je vois un homme avec un drôle de blouson qui fait du stop. J'ai confiance. Je m'arrête. Il m'arrive de prendre de temps en temps des autostoppeurs mais je n'en fais pas une religion. Ce monsieur avait l'air inoffensif et un peu désespéré. J'ai eu envie de l'aider.


-Je vais sur Nantes, ça vous va ?

-Oui oui ça me va, me répond-il avec un accent venu d'ailleurs.

Il s'installe dans ma belle automobile.

-Ça faisait longtemps que vous attendiez ici ?

-Oui depuis midi. Je suis parti de la Roche-sur-Yon à 5 h 00 du matin.

-Ah oui quand même...

-Son histoire m'intrigue. Ce monsieur m'a l'air complètement perdu. J'ai envie de le faire parler

-D'où êtes-vous originaire ?

-Je suis de Palma de Majorque.

-Ah ok... et qu'est-ce qui vous amène chez nous ?

-Hé bien à l'origine je suis venu voir Morlaix en Bretagne, la ville d'origine de ma femme avec qui j'ai été marié 37 ans. Elle est décédée il y a 10 mois d'un cancer du sein qui a été détecté trop tard.

-J'avais prévu d'aller visiter Morlaix puis de me rendre à St Malo et au Mont-Saint-Michel dont elle me parlait tout le temps.

-Ok... et qu'est-ce qui s'est passé ?

-En arrivant à la gare de Nantes, j'ai pris mon billet pour Morlaix et j'avais 2 heures d'attente. Je suis sorti pour aller au jardin situé en face de la gare.

-Le Jardin des Plantes ?

-oui, le jardin des Plantes. Il y a deux jeunes qui se sont approchés de moi et qui m'ont demandé des cigarettes. Je leur ai donné deux cigarettes et ils sont partis. Sauf que 15 minutes après je les ai vus revenir. Ils ont cherché à récupérer le paquet de cigarettes. Je n'avais pas vu que derrière il y avait 2 autres de leurs copains. Ils m'ont volé mon sac où j'avais mon argent et mes papiers d'identité. Je n'avais plus que 1,06 € sur moi. La catastrophe. Je leur ai crié de me laisser mes papiers d'identité et de prendre l'argent mais ils n'ont rien écouté. Depuis je suis dans la galère la plus complète. J'ai porté plainte au commissariat de Nantes. Cependant, sans pièce d'identité quand vous êtes étranger, vous ne pouvez rien faire. Je ne peux pas rentrer chez moi en avion. Mon fils m'a envoyé de l'argent par mandat international à la poste mais pour retirer cet argent il me faut une pièce d'identité. Je suis complètement coincé.


Il m'a ensuite expliqué qu'il s'était rendu à la Roche-sur-Yon car il pensait trouver un consulat espagnol mais celui-ci était en fait fermé depuis plusieurs années. Il est retourné au commissariat ; on lui a proposé un hébergement d'urgence pour SDF. Il a préféré dormir dans la rue, terrorisé par cet endroit dans lequel il n'aurait jamais pensé mettre les pieds.

Il me confie être tombé sur un patron de bar odieux à la Roche-sur-Yon. Dans son bar, il y avait des toilettes en libre accès. Il a malgré tout préféré demander s'il pouvait les emprunter. Le patron du bar lui a répondu « tu veux pas que je te prête ma femme non plus ? ».

Il avait fait en co-voiturage : Nantes-La Roche-sur-Yon à 5 h puis La Roche-sur-Yon-Challans puis Challans-Machecoul. Il est monté dans ma voiture vers 16 h-16 h 30. Il attendait depuis 12 h.


Son histoire m'a touchée profondément. Il m'a raconté qu'il avait travaillé plus de 25 ans dans le même hôtel à Majorque. Et c'est là-bas qu'il avait rencontré sa femme, Christelle, qui était juste venue passer une semaine de vacances. Ils ont eu deux enfants ensemble : Guillermo, comme lui, et Christelle, comme sa femme. Il m'explique que c'est une tradition chez eux d'appeler leurs enfants par leurs prénoms à eux. J'adore ce détail de son histoire.


AIDER OU SE FAIRE AIDER TELLE EST LA QUESTION

Dans ma tête, je cherchais une solution pour ce monsieur. Une évidence apparaît : je ne peux pas le laisser repartir sans l'avoir aidé. Je ne peux pas consciemment le laisser sans savoir s'il va s'en sortir.

Je pense à un chiffre : instinctivement c'est la somme de 250 € qui me vient. Je me dis qu'avec ce montant, il peut prendre une chambre d'hôtel, monter à Paris et retourner ensuite dans son pays. Finalement ce n'est pas 250 € que je lui prêtai mais 300 €.

Il a cherché par tous les moyens de refuser cet argent. À trois reprises, il me dit qu'il ne peut pas accepter. Pour le convaincre, je lui ai demandé ce qu'il aurait fait à ma place. Il m'a répondu qu'il avait aidé de nombreuses personnes à Majorque. Je lui réponds que c'était aujourd'hui l'univers qui le remerciait à travers moi.


Il m'a posé une question qu'on ne me pose pas souvent. Il m'a demandé : « Vous croyez en Dieu ? ». Je lui ai répondu que je ne cautionne pas la religion en tant que telle mais que je suis quelqu'un de spirituel. Il m'a confié que 3 minutes avant mon arrivée, désespéré, il s'était tourné vers la croix de Jésus qui était au bord de la petite embouchure et lui avait dit : « maintenant il faut m'aider parce que là vraiment je sais plus comment faire ».


Coïncidence ?


La papier qu'il m'a écrit avec son adresse

BONSOIR LE DÉNOUEMENT

Nous sommes arrivés sur Nantes, je lui ai inscrit mon nom, mon adresse et mon numéro de téléphone sur un bout de papier. Lui m'a donné son adresse et m’a dit, droit dans les yeux “vous viendrez me voir à Majorque”.


Je lui ai donné mes 300 € fraîchement sortis du distributeur, je l'ai pris dans mes bras et je lui ai dit : « tout va bien se passer maintenant ».


Il avait les larmes aux yeux.

Moi aussi.


Le plus fou ? La rencontre avec Julien Vidal n'était pas le mardi 30 octobre mais une semaine après ! Croyez-le ou non mais je ne me trompe jamais dans mes rendez-vous. Pourtant, cette fois-ci, je me suis trompée, comme si je devais rencontrer cet homme.


En faisant ce prêt d'argent, j'ai eu la sensation nouvelle d'avoir œuvré pour le bien. J'étais là

pour l'aider. Lorsque nous nous sommes quittés lui et moi, j'ai senti une énergie nouvelle m'envahir. L'énergie de l'espoir. L'impression de retrouver peu à peu mon chemin.


BONNE ACTION OU BONNE DÉSILLUSION ?

J'ai raconté cette histoire à une amie quelques minutes après et elle m'a répondu « va falloir te calmer par contre parce que tu vas finir en Afrique à donner à toutes les associations ». Un autre ami m'a dit que la somme que je lui avais donnée était complètement délirante. Avec le recul, je me rends compte qu'ils avaient raison. Pourtant, cette somme sonnait juste à ce moment-là. Elle lui permettait de prendre un train pour Paris, une chambre d’hôtel et de vivre dignement pendant quelques jours.


Guillermo m'a répété à plusieurs reprises « mais c'est ok pour vous, vous êtes sûre que ça va aller financièrement jusqu'à mardi prochain ? ». Oui, j'avais les moyens de lui prêter cet argent. Je savais que ces 300 € ne me manqueraient pas dans l'immédiat.


Cependant, nous sommes désormais en 2019, et il ne m'a pas remboursé. Il n'a pas tenu sa promesse.


LA DANSE DU POURQUOI

Je ne cesse de me demander pourquoi. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?

Au moment où j'écris ces lignes, j'ai vérifié son adresse à Majorque , avec Love, une argentine adorable. Elle n'existe pas. Ça paraît mal barré pour une jolie fin.


J’ai un mal fou à accepter que je me suis fait avoir. Je n’arrive pas à me dire que cet auto-stoppeur était un imposteur, un mythomane, qui a inventé toute cette histoire pour m’escroquer. Ces moments étaient remplis d’émotions lorsqu’il abordait certains pans de sa vie.


Comme je l’ai écrit plus haut, j’ai su instinctivement que ce prêt d’argent allait changer ma vie. Cependant, il ne la change pas du tout de la manière que j’avais imaginée.


J’ai fait preuve d’une grande naïveté. Je le vois désormais. J’étais dans une période d’euphorie pure (cf vidéo ralentie du début et cette coiffure de ouf). Si je n’ai jamais cru que “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil”, je crois par contre à la loi de l’attraction. Ce principe de physique quantique défend l’idée que notre pensée influe sur les évènements de notre vie et nos rencontres. On récolte ce que l’on sème finalement. Dans le cas de Guillermo, je croyais que comme j’étais prête à aider l’autre, à faire confiance, je l’avais attiré dans ma vie. J’étais la personne destinée à l’aider et à le sortir de la galère.


À ce moment-là, j’étais en pleine période de découverte de l’univers, de la bonté de l’être humain et surtout dans la conviction qu’il faut faire confiance à son prochain. Ce qui me révoltait le plus, c’est que personne avant moi n’avait eu envie de l’aider. Comment était-ce possible, que pendant tout ce temps, personne ne lui ai tendu la main ?


J’ai souvent de grandes réflexions sur la vie. Je suis entourée de gens formidables alors je me dis qu’il faut aussi tendre la main aux inconnus. Je suis convaincue qu’il n’y a que l’amour qui puisse changer le monde. L’amour inclut la bienveillance, le partage, la gratitude et plus simplement la foi en la vie.


Bon dans les faits, ça s’est traduit par prêter 300 € à un auto-stoppeur mythomane.

Try again.


Moi quand je réalise la différence entre prêter et donner 300 €


MENTIR POUR SA VIE

Lors de mon périple pour l’Italie, j’ai eu une prise de conscience suite à une petite anecdote que je vais vous raconter. J’ai reçu un SMS d’un homme d’affaire italien, Mauro, que j’avais rencontré la veille dans la rue alors que je me rendais en Italie. Grâce à lui, je me suis d’ailleurs retrouvée à jouer du ukulélé au dernier étage d’un hôtel de luxe de Nice. Inopiné !


Mais bref ce n’est pas le sujet. Son message sonnait comme un avertissement :

“Je t’en prie sois vraiment prudente en Italie. Si des gens te posent des questions sur toi, mens en disant que tu as de la famille à coté de Milan, à Pavia. Invente-toi une histoire incroyable. Ne fais jamais comprendre que tu es seule. Tu as vu le film Taken ? Ces histoires de kidnapping existent en Italie.”


Et dans ma tête ça bascule. Ce film je le connais, il m’a toujours fait peur. Déjà 10 jours que j’ai quitté ma maison pour une balade en sac à dos. Je suis dans le bus pour Milan, après une soirée où je me suis couchée bien trop tard. En arrivant à la gare routière, je dois trouver le bon transport en commun, la bonne direction, le bon arrêt pour me rendre jusqu’à mon auberge. Il va faire nuit, il va faire froid. J’imagine déjà le pire.


Malgré mon mal de cheveux et la fatigue, je sens une poussée créatrice. J’imagine l’histoire que je pourrais raconter aux gens. Je m’invente un oncle, je lui donne un nom, celui de Silverio Scotti, qui est le nom du guide touristique que je dois voir. Je me dis que je pourrais raconter que je me rends en Italie pour retrouver mon âme-soeur, qui a enfin compris que j’étais également la sienne. Je me convaincs même que ça pourrait arriver.

Je me fais tout un tas de projections complètement fictives et soudain, toutes ces pensées me ramènent à lui : Guillermo, l’auto-stoppeur.


Tout ce qu’il m’a raconté n’était pas faux.


En créant ce mensonge de protection pour ma vie, j’ai pris conscience d’un détail qui change tout : lorsqu’on ment, on s’appuie sur des faits réels et on extrapole. Mais la base est vraie. Alors l’émotion que j’ai ressentie pendant notre conversation n’était pas complètement fausse. Des bribes de sa vie fictive étaient vraies. Mais lesquelles ?


Comprendre ça m’a libérée. Mon intuition ne m’a pas totalement trompée.


JE M'EMBALLE ET ÇA FAIT MAL

Après deux mois sans nouvelles de lui, un périple jusqu’à Rome, je crois que j’ai capté le véritable message que m’a envoyé l’Univers : ne pas confondre intuition et emballement.


J’ai cru avoir l’intuition que ce Majorquais était sur mon chemin pour Nantes car j’étais LA personne qui pouvait l’aider. C’était un signe que je devais me tourner vers l’aide aux gens. J’étais née pour aider. C’est ce qui me fait vibrer. Je vous promets, ce que j’ai ressenti quand je lui ai donné 300 € et que j’ai cru le tirer d’une galère sans nom, c’était un des plus beaux moments de mon existence, même avec cette fin.


Avec le recul, je découvre que ce n’est pas mon intuition qui me guidait mais au contraire mon mental. Je crois même que c’était l’égo. Je suis certainement un peu dure avec moi mais disons que c’était mon égo qui m’a incitée. J’avais envie d’œuvrer pour le bien. J’étais flattée de pouvoir le faire. Je voulais aider une personne dans le besoin. Alors je me suis emballée, j’ai voulu en faire des caisses. 300 € vous vous rendez compte ? 300 € !


Aujourd’hui je redescends sur terre. J’analyse.


QUOI D'AUTRES EST POSSIBLE ?

Mais il y a encore une mince partie de moi qui espère l’autre possibilité : quelque chose l'a empêché de me rembourser.

Imaginons. Il a pu perdre mon papier et n'a donc aucun moyen de me contacter. Il a pu mourir. Il a pu dans la précipitation mal écrire son adresse. Un million d'autres raisons sont possibles… non ?


J’ai souvent envie de le retrouver cet homme, qui porte le même nom que celui que ma mère m’aurait donné si j’avais été un garçon. Ce n’est même pas pour l’argent. Je crois que je m’en fous de cet argent. J’ai surtout besoin de comprendre. Pourquoi ? Pourquoi avoir voulu m'empêcher à plusieurs reprises de l’aider ? Pourquoi m’avoir donné un papier avec son adresse à Majorque alors que je n’avais rien demandé ? Pourquoi m’avoir parlé de sa prière à la croix de Jésus pour qu’il l’aide 3 minutes avant mon arrivée ? Pourquoi cet homme a fait ça ? Comment a-t-il pu avoir les larmes aux yeux lorsque l’on s’est séparé ?


Parfois, tout est l'opposé de ce que cela semble être.


t'connais pas un détective privé ?

Dans la première version de l’article, je me disais que ce serait génial de lancer comme une grande enquête pour le retrouver.

D’autres fois je me dis que je devrais contacter la presse.


Je pense à lui quasiment tous les jours. Ça m’accompagne. J’ai le sentiment que nous ne sommes pas au dénouement de cette histoire. J’ai l’impression qu’elle ne sera pas terminée tant que je ne l’aurai pas revu.


À PART ÇA TOUT VA BIEN ?

Je me demande souvent : est-ce qu’il s’en veut ? Est-ce qu’il pense à moi ? Est-ce que ça a changé des choses pour lui ? Qu’est-ce qu’il a fait de ces 300 € ? Est-ce qu’il a gardé le papier sur lequel était notée mon adresse ? Est-ce qu’il va bien ?


Surtout la dernière : est-ce qu’il va bien ?


Si je parvenais à le retrouver, je voudrais simplement savoir ce qui a pu arriver dans sa vie pour qu’il puisse accepter une somme aussi importante d’une jeune fille naïve de 26 ans.


La leçon est on ne peut plus claire. Je dois apprendre à maîtriser une clé essentielle pour la suite de mes aventures : la différence entre excitation et intuition. Et je pensais avoir capté comment la percevoir. Mais non. Le lourd et le léger dont j’ai parlé dans mes précédents articles peuvent être court-circuités par mon mental.


Je ne vois qu’une solution pour découvrir ce qu’est vraiment l’intuition : repartir en voyage. En voilà un beau programme pour 2019 !


RÉSOLUTION 2019 : M'ACCORDEZ DE LA DOUCEUR

Je suis de ceux qui croit qu’on “ ne perd jamais. Soit on gagne, soit on apprend” comme le disait Mandela. J’ai appris. Et ça m’a fait mal. Malgré tout, j’ai envie de m’accorder de l’indulgence. Vous savez, en 5 ans, peu à peu, sans bien m’en rendre compte, j’ai terni ma vie. J’ai arrêté de faire ce qui me faisait plaisir pour ne plus faire que ce que je devais faire. Esclave de mon quotidien, plus rien ne me faisait vraiment envie. J’avançais. Sans aucun but.

L’enfant intérieur s’était progressivement endormi. Depuis septembre, il est pleinement réveillé. C’est de nouveau la grosse éclate pour lui. Cet écart de conduite est le prix à payer pour trouver le juste équilibre. Alors, je choisis d’être douce envers moi-même. Je me pardonne. Je me pardonne sincèrement, sans arrière-pensées et avec bienveillance. Je me suis trompée. Ça arrive.


 

"OUI BONJOUR C'EST POUR UN SONDAGE"

Je suis tentée de faire un p’tit jeu avec vous. Un sondage. Sur cette histoire. Sur des parties de son histoire. Sur comment vous penseriez avoir réagi à ma place. Sur quelques autres questions qui m’obsèdent.

Je suis curieuse de connaitre vos réponses...


Rendez-vous ici : https://fr.surveymonkey.com/r/HYLG5ZH


 

PCQCI (pour ceux que ça intéresse) : en arrivant à Milan, légèrement effrayée par le message de Mauro, l’italien, j’ai pris un taxi pour aller jusqu’à mon auberge. Je ne saurais jamais ce qu’il se serait passé si je ne l’avais pas fait, mais j’ai sentie à ce moment-là que c’était plus raisonnable. J’étais devenue un peu paranoïaque. J’imagine que c’est la même chose pour tout le monde mais la fatigue me dépouille de mes ressources. La course devait me coûter aux alentours de 35 €. Aie. Mon bus Nice-Milan n’était qu’à 17 €. Donc c’était une concession financière importante, mais la sécurité avant tout, c’est ce que je m’étais promis avant de partir. Par je ne sais quel miracle, j’en ai eu pour seulement 23 €. Je décide de prendre ça comme un signe de l’univers qui me remerciait d’avoir écouté son alerte implicite. Merci.




Bientôt je vous annonce la suite de mon périple ! :)

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