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MÊME QUE DES FOIS JE CHANTE !

Un an après....

Le 31 décembre 2018 sonnait comme l'anniversaire de mon burnout. J'avais pas envie de m'apitoyer sur mon sort en me disant "au pauvre petite....". J'ai voulu faire marqué le coup en créant une vidéo rigolote, loufoque voir même un peu folle. 
C'est comme ça que je vais mieux. J'ai recommencé à rire. De moi. J'ai mis de la couleur dans mon quotidien et de la connerie dans ma vie.

Le sérieux, ça m'ennuie.

La bande sonore est un composition musicale que j'ai écrite 9 mois avant mon burnout. Ma musique savait que je n'allais pas bien. Moi pas encore.

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C'est drôle parce que j'ai voulu réécrire à de multiples reprises les paroles de cette chanson. Vous pouvez les lire ci-dessous. Vous n'y comprendrez sans doute pas grand chose. Surtout si vous parlez anglais. Cependant, j'ai décidé de la laisser en version originale. Parce qu'elle est sortie comme ça. Elle est brute. Elle sonne juste ainsi. Pour moi.

Vous, elle vous donne le droit de faire une libre interprétation. Profitez-en, c'est pas souvent...

Looking for your blues

When your life is fucking awesome

But your dreams let you so much to thought

You looking for beginning of you sad mood

How you can ending your blues

 

Looking for your blues

Looking for you sad mood

 

Shame, fame, you looking for

Mama, drama, happy on the floor

Foots or boots, show me the way out

Fuckings roots burning my soul

Fucking roots burning my bones

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When you night are always too short

And you brain never let you alone

I become a little girl calling a daddy

But this girl sick me, it'll never be me

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Mon compagnon de voyage...

Mon périple vers Rome n'aurait jamais été le même sans mon ukulélé. Ce p'tit bout de bois musical a fait prendre au premier tour de moi-même une tournure que je n'aurais jamais cru possible. 
Les chanteurs sont souvent en mal de reconnaissance. Je ne fais pas exception à la règle car je n'ai jamais considéré que je chantais bien. D'ailleurs qu'est-ce-que ça veut dire chanter bien... ?

Chanter juste ? Chanter avec son coeur ? Chanter avec son âme ? Chanter avec son ventre ?

Je me sentais rarement à ma place en chantant. Ma voix est presque un handicap, un peu fluette, trop aiguë ou trop grave. Les ingénieurs son des concerts et des studios ne sont pas fans d'elle. Je ne maitrise pas l'art du chant car je n'ai pas une technique vocale irréprochable.

Jusque là j'avais toujours chanter pour des gens que je connaissais, de près ou de loin. Des amis, des connaissances, des gens de ma ville... puis j'ai pris mon sac et je suis partie pour Rome.

Je me suis retrouvée à jouer uniquement pour des étrangers. Des inconnus. Et dans leurs yeux, j'ai vu qu'ils aimaient ma musique. Sincèrement. Sans hypocrisie ou, volonté de faire plaisir. Je leur donnais de la joie. Je sais que mon entourage musicale est parfaitement sincère quand ils me disent qu'ils aiment mais ils me connaissent en tant que personne alors le ressenti est tout autre.
Partager avec des inconnus est comme une mise à nu. Une prise de risque. Légère. Et plus je donnais plus je recevais. Plus je me lâchais, plus les retours étaient bons. Finalement, j'ai simplement pris confiance. J'ai arrêté de chanter des chansons mélancoliques et j'ai voulu chanter des partitions joyeuses. Ça a tout changé. Je me suis éclatée.

Je vous rassure, mes chevilles n'ont pas enflés. Je dis simplement que j'ai enfin pris conscience qu'il fallait avant tout vouloir partager pour recevoir, même en musique. Et que si je me faisais plaisir, si je m'amusais, si j'avais envie de rire, j'arrivais à le transmettre avec quelques notes. La musique est une forme de communication universelle. Mieux encore, c'est une grande famille. On pourrait changer le monde avec une belle musique. En rentrant, je me suis dit qu'il fallait enregistrer les quelques morceaux qui avaient le plus marqués mon voyage. Les voilà désormais en ligne, merci Soundcloud.

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Sur un coup de fil

Tout a commencé par un coup de fil à mon meilleur ami. J'apprends qu'il a plus de meuf, plus de boulot, plus vraiment de projets. Il est dans le creux de la vague. Alors, je lui dit : " Alex vient chez moi, je me fais chier aussi, on se fera chier ensemble". Un TGV Paris-Saint-Gilles-Croix-de-Vie plus tard, je retrouve mon BFF pour un week-end de retrouvailles et de déblatération sur la vie. Et puis, en sortant de nuit, marchant les cheveux au vent jusqu'à la tour Joséphine, ukulélé au dos, l'inspiration est venue. Et on a filmé un plan fixe d'une vue splendide de ma petite bourgade Vendéenne. 

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