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  • Mathilde Boileau

IL Y AURA UN APRÈS


UN MONDE NOUVEAU ?

En janvier dernier, je me suis interrogée à de multiples reprises pour savoir ce que je ferais si demain était un nouveau monde. Si, demain, on avait la possibilité de repartir de zéro.


À l’époque, je pensais à une apocalypse commune comme une chute de météorites un peu trop appuyée, une bombe nucléaire lâchée sans faire exprès ou bien un bactérie ultrarésitante. Et là BIM, un sacré paquet de gens qui décèdent (sorry les gars). L’économie et la politique qui s’effondrent (youpi les gars). La société telle qu’on l’a connue disparaît. Vient alors le moment où on peut reconstruire une nouvelle société sur des bases saines.


Et moi, alors que tout s’effondre et qu’il est désormais temps de se pencher sur une reconstruction, je mettais demandée : qui voudrais-je être ? Qu’est-ce-que je voudrais faire ?

J’en avais conclu que je voudrais comprendre comment on en était arrivés là et le transmettre aux survivants. Je voudrais aider le monde à changer, pour qu’on transforme un monde de fous en un monde d’amour.


La question philosophique de « si tout était possible qu’est ce que je ferais ? » m’a amenée à m’interroger sur ma place dans la société, sur ma relation aux autres ainsi qu’à mon rapport au monde, et ma vision de celui-ci. Parce que les gars, le monde de demain, je crois que c’est aujourd’hui.


"L’ENFER C’EST LES AUTRES"[1] OU MON PIRE ENNEMI C’EST MOI

Durant le confinement, j’ai eu le loisir de m’interroger sur mon rapport aux autres. Après le vent de panique qui m’a saisie lorsque j’ai su qu’on allait être enfermé, c’est un sentiment de soulagement que j’ai finalement pu vivre durant deux mois.


Si vous avez lu mon article précédent (ici), vous savez que j’ai du mal à me sentir bien avec les autres. J’ai du mal à supporter les contacts humains répétés ou prolongés. Quelqu’un qui ne m’a pas énervée est quelqu’un que je n’ai jamais rencontré. Plus j’aime les gens, plus ils m’énervent.


un nouveau monde avec que des chats

Mais alors pourquoi les autres m’énervent ?


Il y a peu, j’ai (re)découvert la théorie du miroir de Jacques Lacan. Le psychanalyste français nous propose un concept passionnant. « Les relations que nous maintenons avec les autres sont des reflets ou des projections d’aspects de notre personnalité que nous aimons ou non [2]. »


En d’autres termes, ce que l’on perçoit chez l’autre est notre propre reflet. Notre égo a tendance à occulter les faces sombres ou lumineuses de notre personnalité. Nous mettons ces éléments en lumière à travers l’autre.


La prise de conscience de nos défauts ou de nos qualités dans le miroir de l’autre permet de nous connaitre et/ou de faire un travail pour nous accepter. On peut ainsi débuter une compréhension de soi-même plus authentique.


Dans l’article, il est pris l’exemple d’un couple au sein duquel la femme reproche à son mari d’être égoïste. Jacques Lacan induirait ici que le reproche de la femme se nourrit d’une blessure personnelle. Et finalement, ce reproche met en relief le fait que la femme ne respecte pas ses besoins. D'une certaine manière, elle manque d'égoïsme. Ce qu’elle reproche à son mari c’est inconsciemment ce qu’elle aimerait faire mais n’ose pas. C’est un exemple parmi un millier d’autres. Je vous invite à découvrir l’article complet sur cette théorie ici.


Cette vision des choses est intrigante. Elle ouvre un champ de perspectives inédites. Ce que je ressens à l’égard d’autrui est lié à ma personne. Si l’autre m’agace ou m’énerve c’est qu’il y a quelque chose chez moi qui m’agace ou m’énerve.


Avec la théorie de Lacan, on récupère notre pouvoir personnel. Nous sommes les seuls maîtres de notre vie. Juger l’autre coupable nous dépossède de notre capacité à évoluer. Elle empêche de s'élever spirituellement puisqu’on se positionne en tant que victime ce qui nous enferme dans une prison invisible.


Dans mon cas, ce qui rend ma relation à l’autre compliquée, c’est un excès de rigidité. Si les autres m’énervent, c’est que je perçois des aspects critiquables chez eux. J'ai très envie de les aider à changer même si eux n'ont rien demandé. Lise Bourbeau, dans Ecoute ton corps Tome 1, nous confie que c’est notre orgueil qui nous pousse à vouloir faire changer les autres. Plus ou moins consciemment, on croit que nos habitudes, nos croyances, nos valeurs sont les meilleures. On pense que notre manière de vivre leur conviendrait. Au lieu de vouloir les aider, la théorie du miroir nous invite à percevoir ce qui fait écho en nous. En résumé, accepter l’autre tel qu’il est revient, à s’accepter soi-même.


La théorie de Lacan appelle à une déconstruction personnelle[3] passionnante que j'entreprends depuis quelques temps.


On cherche parfois à être parfait pour qu’on nous aime. On en oublie que l’amour inconditionnel signifie aimer l’autre dans son imperfection. Il n’y a pas de clauses d’exclusion minuscules en bas du contrat. Il y a peu, j’ai lu une belle définition dans le livre de Lise Bourbeau Les cinq blessures qui nous empêchent d’être nous-même : « Aimer, c’est accepter l’autre, même si on ne le comprend pas ». Je me rappelle que durant une formation de kynésiologie, on avait créé un mantra qui m’avait fait beaucoup de bien : « même si je doute, je m’aime et je me respecte entièrement. »


Finalement, l’enfer c’est nous, pas les autres. On est notre propre enfer si on reste notre pire ennemi. Si on se juge, on jugera les autres aussi dûrement. Si on apprend à s’aimer et à se connaitre, on apprend à aimer et respecter l’autre dans son intégralité.

[1] Jean-Paul Sarthe

[2] nospensees.fr/theorie-miroir-blessures-forment-brisent-relations/

[3] J’adore ce mot, merci Mélo !

UN MONDE D'AMOUR...

... et de chocolat !

Le Covid-19, aussi malheureux soit-il, m’a donné une chose inestimable : du temps. Du temps pour lire, réfléchir, comprendre. Je redoutais d’être coupée de mes repères habituels. Aujourd’hui, pourtant, je me souviens de ce confinement comme une libération car il a permis un retour à moi improvisé, un beau voyage intérieur. J’ai eu la chance de ne pas être touchée par ce virus ni de près, ni de loin ce qui justifie ce plaisir coupable.


En même temps que je faisais le point sur ma vie et mes relations aux autres, j’ai eu envie de réfléchir plus large. J'ai pensé à ma vision de la planète et à l’être humain. J’ai pris le temps de redéfinir les choses auxquelles je croyais, ce qui est possible aujourd’hui et ce qui sera possible demain.


CE QUE JE VOIS

Ce que je vois, c’est une Terre qui souffre et une espèce humaine qui a perdu pied. Notre égo nous a fait oublier que nous étions fragiles. Nous faisons partie de la nature et en la détruisant c’est une part de nous qu’on détruit. Le bouleversement de la biodiversité a un impact direct sur notre qualité de vie, ce virus en est la meilleure preuve.


Vous l’avez sans doute lu dans les journaux, l’espèce réservoir de ce virus est la chauve-souris. C’est lui le porteur du Sras-Cov-2. Et si la chauve-souris l’a transmis à un autre animal (Pangolin ?) qui l’a alors transmis à l’homme, c’est parce que la déforestation de son habitat naturel l’a forcé à se rapprocher des lieux de vie des humains. On est la cause directe de cette catastrophe sanitaire. Le Covid-19, qui nous tombe dessus, n’est qu’un exemple parmi d’autre comme Zika, Ebola ou le VIH. Ces nouvelles maladies infectieuses mettent à mal l’humain et font très peur, à juste titre [4].


Cependant, les consciences s’éveillent au quatre coins du globe, touchées par la gravité de la situation. De l'ombre naît la lumière. Notre Terre nous fait un bon gros burnout. L’équilibre global qu’elle a depuis des dizaines de milliers d’années s’effondre. Tout ça à cause d’une espèce : nous !


Sur Terre, on est 7,7 milliards d’humains. Quand j’ai passé mon bac y’a 10 ans, on était moins de 6 milliards. En 2050, si on suit cette courbe démographique on sera quasiment 10 milliards. Vous vous rendez compte ? Ça fait un sacré paquet de cons. Un sacré paquet de crétins qui ont oublié qu’avant d’aimer le pouvoir et le pognon, l’archi-priorité est d’aimer la nature.


Aurélien Barreau, astrophycien français, le dit très clairement, « la transition écologique n’a même pas commencé [5] ». Pourtant, aujourd’hui, on vit presque la fin d’un paradigme. Le modèle capitalo-patriarchal est en train de s’épuiser. Dans les prochaines années, une nouvel ère politique, économique, sociale et spirituelle fera son apparition. Est-ce-qu’il faudra 2 ans, 5 ans, 10 ans, 30 ans pour la mettre en place, je n’en ai aucune idée, j'ai toujours pas de boule de cristal.

[4] Le monde, article complet ici


CE EN QUOI JE CROIS

Connaissez-vous l’effet Mandela ?


L’effet Mandela nous vient d’une auteur et spécialiste du paranormal Fiona Froome [6]. En 2009, alors qu’elle participait à une convention de science-fiction, elle découvre que Nelson Mandela n’est pas mort en prison mais a, au contraire, été libéré en 1990. Elle tombe des nues. Elle aurait mis sa main à couper qu'il était mort ! Elle croit même se rappeler de son enterrement. Elle en discute autour d’elle et découvre qu’elle n’est pas la seule à le croire mort. Un grande partie de son entourage est également dans le flou... Il y a un os !


Madiba est pourtant bien vivant et s’éteindra seulement en 2013. Au lieu de laisser tomber, elle poursuit son idée qu'il y a eu un changement de réalité et crée un site internet dédié à ce phénomène.

Un film sur Mandela, je vous le recommande vivement

L’effet Mandela est défini comme un changement de réalité suite à un saut quantique. Le saut quantique est un changement brusque dans un système défini de manière quasiment instantanée [7]. En termes simples, la réalité a changé mais pas nos souvenirs.


Pour les partisans de la théorie sur l’existence de réalités parallèles (le multivers), ce faux souvenir est un vrai souvenir dans une autre réalité. Notre dimension a vécu un changement de réalité.


D’autres exemples pleuvent à travers son site internet. En voici quelques uns :

-dans Blanche-Neige, la vilaine sorcière ne dit pas « Miroir, miroir sur le mur, qui est la plus belle ? » mais « Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure »

-dans Star Wars, Dark Vador ne dit pas « Luke, je suis ton père » mais « Non, je suis ton père »

-le cœur se trouve au centre et non à gauche

-la queue de pikachu n’est pas noire mais jaune


J’ai pris des exemples qui me parlent mais d’autres exemple sur ce lien ici. Je vous laisse découvrir la vidéo de Fabien Olicard sur le sujet si ça vous intéresse.


Moi ce qui me passionne dans l’histoire de l’effet Mandela, c’est qu’il est engendré par un saut quantique. Et ce saut quantique c'est presque de la magie. Personne c'est vraiment comment il se produit, les théories ne me convainquent pas.


En tout cas, si on est de la team "effet mandela", retenons qu'il peut exister à l’échelle personnelle[8] et à l’échelle planétaire. Grâce à lui, un changement de réalité difficilement perceptible se matérialise dans notre plan sans qu'on en ait vraiment conscience. Quoi de mieux pour changer le monde ?


[6] www.inrees.com/articles/effet-mandela-cerveau/

[7] wikipedia.org/wiki/Saut_quantique

[8] Stan Carey, sophrologue, comment vivre un saut quantique, 28 mars 2018,


CE QUI SERA POSSIBLE DEMAIN

En revenant de Rome il y a un an et demi, j’avais rencontré à l’aéroport une étudiante en master de sciences politiques. On s’est assises à côté dans l’avion et nous avons eu une conversation passionnante sur comment changer le monde. Elle était de son côté persuadée, et l’histoire lui donnait raison, que la révolution serait uniquement possible par un mode opératoire incluant nécessairement de la violence. Je détestais sa théorie.


En revenant de Rome il y a un an et demi, j’avais rencontré à l’aéroport une étudiante en master de sciences politique. On s’est assises à côté dans l’avion et nous avons eu une conversation passionnante sur comment changer le monde. Elle était de son côté persuadée, et l’histoire lui donnait raison, que la révolution serait uniquement possible par un mode opératoire incluant nécessairement de la violence. Je détestais sa théorie.


Cependant, face à elle, je ne parvenais pas à étayer ma pensée d’arguments constructifs. Mon seul argument véritable c’est de croire que se changer soi-même change le monde [9]. Ce qui me suffit très largement au quotidien apparaissait un peu léger face à une future potentielle cador de la politique.


Puis il y a peu, j’ai entendu parler de la prophétie des Andes. La prophétie a été écrite en 1992 par James Redfield. Ce roman culte, vendu à 20 millions d’exemplaires dans 35 pays différents, met en lumière un déroulement précis qui amènera une transformation complète du monde actuel.


Le livre décrit neuf étapes pour « transformer la vie de chacun sur le chemin d’éveil de la conscience »[10] Il est tiré d’un manuscrit rédigé 600 ans av. J-C qui annonçait un grand bouleversement que pourrait vivre l’humanité.


Je vais vous spoiler direct, l’étape finale c’est la compréhension universelle que nous serions ici-bas pour « poursuivre notre évolution spirituelle et vivre le paradis sur Terre ». Pour atteindre ce final en apothéose, il est décrit dans l’ouvrage le déroulement d’un saut quantique collectif. Ce saut collectif de la conscience serait « le but de l’humanité ». Donc, avant que l’âme intègre le corps qui vivra sur Terre, le futur humain signe pour vivre l'éveil des consciences (pour les âmes qui se sont incarnés dans les années 1980 jusqu'à aujourd'hui).


Ça signifie qu’un jour peut-être, si on fait bien notre part, la totalité des humains aura vécu l’éveil et sera conscient de notre « nature fondamentalement spirituelle ». Cette histoire de prophétie, je la kiffe. Vivre avec des gens éveillés qui veulent être dans l’amour et non pas dans le pouvoir et le fric, c’est ça mon rêve.


[9] Gandhi qui l'a dit

[10]Inexploré, le magazine de l’INRESS, AVRIL-MAI-JUIN 2020, « Coincidences et prophétie »



QU'EST-CE-QU'ON FAIT MAINTENANT ?

Je vous dis souvent que je sais ce que je veux faire de ma vie[11], où je veux aller. Mais si je regarde mes deux dernières années, j’avais prévu énormément de choses et j'ai rien fait de ce que j'avais dit. Je n’ai toujours pas de travail, pas même de véritable plan "de carrière". Pourtant, je me sens bien. Déconstruire ses blocages et limitations nécessite du temps.


Je cherche constamment un travail, une formation, un plan. Ça m’épuise. À dire vrai, je me rends compte que je le fais pour avoir une couverture en société. Parce que avouer que tu ne sais pas du tout où tu vas, c'était socialement pas acceptable à mes yeux. J'avais peur de paraître louche. La pression liée à l'activité professionnelle est trop forte dans mon entourage, surtout ma famille.


"On demande souvent aux gens ce qu’ils font dans leur vie mais on ne leur demande jamais si ils sont heureux". Je ne sais plus qui a écrit ça, mais c'est exactement ce que je pense. Pourtant, on a le droit de ne pas savoir. Moi, je réclame ce droit à ne pas savoir. Et surtout, je décide d'arrêter de faire semblant de savoir. Une première étape vers un nouveau chapitre de ma vie : l'expérience du lâcher-prise. Une expression quasi-mystique tellement je ne sais pas ce que c'est.


J’ai lu quelque part que :

 

« Le lâcher-prise est la simple mais profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d’y résister ».

Eckhart Tolle

 

Je vous en dirais des nouvelles.


Merci pour votre lecture,

Prenez-soin de vous,


[11] Naturopathe ou médecine alternative ou complémentaire…


c'est ti pas ti coin de paradis ici ? (niché en plein coeur de Saint-Hilaire-de-Riez en Vendée)

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