Déjà, première chose, je vais bien !
Je pensais plus dire ça un jour aussi simplement.
Je me suis même demandé ce que j'allais vous raconter vu que je vais bien... et puis je me suis dit que j'allais faire simple en vous racontant les dernières nouvelles.
Au boulot, ça roule, je vais débuter une formation courte de communication. En plus de mes 10 h de travail hebdomadaire (un temps très partiel) avec mon travail, je vais suivre une formation en 3 mois. J’y apprendrai le référencement naturel et je revois les bases de la communication.
En parallèle de ce travail d'assistant.e, j’ai lancé un projet de fête de la musique avec quelques copain•es. Un collectif spécial pour le 21 juin, et on a joué et chanté dans le jardin en bonne compagnie. Ca m’a fait du bien.
C’était un évènement assez important, qui m’a demandé de l’organisation et de l’investissement. Et j’ai été heureuse de constater qu’avec mes contraintes personnelles de santé, je pouvais quand même vivre de beaux moments de communion avec de l'organisation.
J’ai clairement l’impression d’avoir fait sauter le dernier boulon de ma vie de galères.
C’est pas facile tous les jours, c’est certain, mais j’ai plus cette espèce de chape de plomb au dessus de la tête qui avait tendance à forcer l’immobilisme.
Je sens que je débute un nouveau cycle bien plus porteur d’épanouissement et d’amour.
Cet été, j’ai trois semaines de vacances. C’est la première fois depuis que j’ai débuté la vie professionnelle que j’ai des vacances l’été. Avant j’étais obligée de les prendre en dehors des grosses fréquentations touristiques. Donc hors juillet et août. Donc vraiment quel joie de pouvoir envisager de partir avec les copains !
J’ai la sensation que ma vie se stabilise enfin. J’ai un boulot, j’habite dans une chouette maison avec de chouettes personnes. Je dors relativement correctement. J’ai des gens autour de moi que j’aime très fort et qui m'aiment fort aussi. Je suis sur une route où la vie est souvent belle.
Ca n’empêche que je reste lucide sur ma fragilité encore présente. Je vois bien que si j’ai une période avec un peu plus de stress, de pression, je peux très vite retomber dans des downs psychologiques.
C’est pour ça que j’ai décidé de demander mon renouvellement de mon dossier MDPH. Depuis fin 2022, je suis officiellement en situation d’handicap en raison de ma condition psychologique et de mes diverses conséquences sur le physique.
En complément de mon salaire, je reçois l’AAH (allocation adulte handicapé). Ce qui me permet d’avoir un peu plus de 1000 € tout compris, et un petit peu plus si on ajoute les APL (aides aux logements).
Cette reconnaissance sociétale m’a énormément soulagée. Bien sûr, sur le plan financier, mais aussi sur le plan psychologique. C’est comme si la société me donnait l’autorisation de respecter mon rythme. Et reconnaissait que je ne n’allais pas bien, et que j’avais le droit de ne pas aller bien. Que cette solidarité financière qui en découle, me protégeait, et me laissait le temps de guérir.
J’ai jamais été si fière d’être française que quand j'ai réalisé la chance que j'avais d'être protégée par le système.
Cette reconnaissance m’a donné la sécurité dont j’avais besoin pour me permettre d'aller mieux.
Le seul point noir de mon tableau c’est que je n’ai pas encore réussi à rebosser sur mes
projets podcasts. Il y a eu la séance d’écoute en avril sur le burnout dont j'ai parlé rapidement ici. Mais je suis en train d’écrire un nouveau podcast sur un autre thème. Et ça, j’ai pas encore trouvé l’espace mental pour m’y mettre.
Bientôt je le souhaite.
J’ai d’ailleurs demandé un aménagement différent de mes horaires pour pouvoir libérer une journée « friche ». J’espère créer un espace de création sur ce jour off en semaine. Donc maintenant en plus du week-end, j’ai le mercredi off. Ca me permet de prendre mes rdvs médicaux, toujours assez souvent, et aussi de recommencer à écouter ma créativité.
Enfin, la séance d’écoute publique du tour de moi-même qui a eu lieu en avril à Labo Diva (Nantes 44) sera dispo en replay le 22 août. On a fait un débat sur le retour à l'emploi après un burnout.
Suivez ça de près, je mettrais les infos ici:)
Je vous souhaite un bel été,
Bien à vous,
Mathilde
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