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Mathilde Boileau

ÇA DÉMÉNAGE !

Dernière mise à jour : 28 nov. 2020


La sortie de port à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (85)

Un grand tournant ces jours-ci puisque je quitte la ville où j’ai vécu quasiment 6 ans, là où j’ai vécu le burn out. Voilà un pas de plus vers la guérison.


Même si je ne suis pas pleinement remise de ce traumatisme, je vais bien. J’ai des envies, des projets et je prends du plaisir à vivre.


L’épisode de rechute de cet été me pousse à rester vigilante sur ma dose de stress. Par ce déménagement, c’est la fin d’un cycle. Un cycle de malheurs, de douleurs, de souffrances qui aura le mérite de m’avoir apporté une meilleure connaissance de mon identité et de mes limites. Un cycle qui m’aura permis d’acquérir une certaine forme de sagesse. Carl Gustav Jung disait : « Et si les plus grandes déchirures étaient aussi les plus grandes ouvertures ? » Mes malheurs passés m’ont ouverte à un monde nouveau. Ils m’ont permis de poser un regard nouveau sur la vie.


Dans mon précédent article, je vous ai parlé de mon projet podcast.

D’ailleurs, pour ceux qui ne connaissent pas les podcasts, c’est une chronique audio disponible sur des applications dédiées aux podcasts (Spotify, Soundcloud, Apple Podcast, Deezer...). Donc vous entendez ma voix, sans image, et au lieu de l’entendre sur une radio, en réseau hertzien, ce sera disponible GRATUITEMENT sur les plateformes en ligne citées précédemment.


Je pensais mon podcast directement orienté médecines alternatives et complémentaires mais finalement mon idée a évolué, suite à une formation que j’ai faite sur Nantes avec Ouest Média Lab[1]. Je vais plutôt revenir sur le burnout que j’ai fait. Et parler de la première année après la date du 31 décembre 2017, le jour où je n’ai pas pu me lever de mon lit. J’aimerais parler de ce que je ressentais à ce moment-là, et d’autres journées marquantes de l’année 2018.


J’aimerais aussi retourner interviewer les thérapeutes qui m’ont aidée pendant ces moments douloureux. Ce sera une formidable opportunité d’avoir un regard neuf sur ce qui m’est arrivé. Et je me suis dit, pourquoi pas aussi parler avec mes amis, ma famille et peut-être des anciens collègues pour avoir leurs avis, leurs paroles. Ça me parait intéressant d’aborder le burn out sous cet angle.

Voici Omar, l'expert en ronronthérapie

Si le projet m’apporte du plaisir, du soulagement, je pourrais même faire une deuxième saison.


Je me suis toujours demandé ce que ça signifiait la réussite pour moi. Lorsque j’ai lancé le blog du tour de moi-même, j’avais très envie d’avoir énormément de vues, d'avoir beaucoup de personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux. J’imaginais que c’était ça réussir.


Aujourd’hui, même si j’ai bien sûr envie d’être écoutée par un maximum de personnes, je comprends que le sentiment de réussite sera acquis par d’autres critères que le nombre d'auditeurs. Déjà, je veux donner à la première saison du podcast un premier épisode et un dernier épisode. Rien qu’en achevant le projet, je serai satisfaite, indépendamment du résultat. Et puis, la réussite serait d’être fière de ce que j’ai produit. Fière dans le bon sens du terme, c’est-à-dire que je veux pouvoir regarder la valeur de ma production avec justesse et bienveillance, en reconnaissant ses qualités et ses défauts, en l’aimant telle qu’elle est.


En fait, par ce projet, je reviens à l’essence du tour de moi-même. Lorsque j’ai créé le blog il y a deux ans, je l’ai fait pour deux raisons : m’aider à aller mieux et communiquer sur le burn out dans l’espoir d’aider les autres. Je réitère mes vœux aujourd’hui.


Bonnes fêtes de fin d'années à tous,


Mathilde


Adieu la belle ville de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (85)

[1] Avec notamment Julien Cernobori, auteur du podcast Superhéros et Cerno

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